La CFTC constate un travail partiel :
Après avoir pris connaissance des propositions du Gouvernement,
la CFTC reconnaît que, même si certaines des annonces sont inférieures à ce qu’elle demandait, les avancées sont réelles avec entre autres :
- Les 15 000 créations d’emplois ;
- De porter en catégorie B les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture avec application de la grille type de la catégorie B issue du nouvel espace statutaire, sans remettre en cause la catégorie active ;
- Un complément de traitement indiciaire de 183 €uros net pour tous les personnels non-médical (soignants, rééducation, ouvriers, administratifs, médico-techniques et socio-éducatifs) bien que celui-ci soit versée en deux temps ;
- Le doublement des ratios promus / promouvables par rapport aux ratios de 2019 pour les années 2020 et 2021.
La CFTC regrette néanmoins que sur l’enveloppe de 7,5 milliards d’euros prévus chaque année, que seuls 1,6 milliard concernent les établissements privés, (associatifs ou à but lucratif). Cette partie de l’accord devra faire l’objet de négociations complémentaires dans les branches concernées. La CFTC restera vigilante sur les modalités de mise en œuvre de cette mesure.
La CFTC reconnaît que le Président de la République a tenu, en parti, ses engagements pris le 25 mars dernier à Mulhouse quand il disait : « à l’issue de cette crise, un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières sera construit pour notre hôpital ».
La CFTC déplore que nous n’allons pas assez loin dans la revalorisations de nos métiers.
La CFTC regrette toutefois qu’il ait fallu cette crise sanitaire pour que la classe politique prenne enfin conscience de la grande misère du système de santé français, qu’il soit public ou privé.
La CFTC est navrée qu’une partie des acteurs de notre système de santé soit oubliés dans les mesures prises et notamment les salariés et agents des structures sociales, médico-sociales et de l’aide à la personne.
La Fédération CFTC Santé Sociaux appelle à une juste refondation de notre système de santé et à la création d’un véritable service public de santé, incluant le médico-social, en coopération renforcée avec le secteur sanitaire et médico-social privé.
Pour aller plus loin :
Ségur : la CFTC déçue mais pas surprise